Par
souci de sécurité, mais aussi parce que nous devons faire vite pour arriver au
Nicaragua pour notre rendez-vous, nous avons choisi de suivre au Guatemala la
Carretera del Pacífico, CA-2. Sur notre route, un nouveau pays à traverser, le
Salvador ! Nous arrivons à San Pedro de Alvadaro au Guatemala et rentrons au
Salvador à La Hachadura.
- Notre entrée au Salvador
De
nouveau, la première étape consiste à se présenter à l'immigration pour rentrer
sur le territoire. Le Salvador ne délivre pas de tampon d'entrée ni de sortie.
Le Salvador est situé comme enclavé entre le Guatemala et le Honduras. Il
possède certains accords en terme d'immigration avec ces pays (règle des 90
jours accordés sur le territoire des 4 pays Guatemala, Salvador, Honduras et
Nicaragua). De ce fait, les tampons du Guatemala et du Honduras font foi. Au moment de la sortie de la zone frontière à La Hachadura, nous avons dû payer 5 $ de taxe locale. Sans compter les nombreuses photocopies à faire pour laisser des doubles au passage, c'est l'unique chose que nous avons eu à payer au Salvador.
- Importation temporaire de la voiture
En
ce qui concerne notre "camioneta", tel est considéré notre Toyota
ici, l'importation temporaire est gratuite mais autorisée jusqu'à 60 jours. Au
delà, si la voiture n'est pas sortie du territoire, nous encourrons plus de
755,10$ d'amende par mois de retard de sortie.
- Retour au Dollar Américain
Tout
se paye en dollars au Salvador. Et pas seulement les formalités ! Nous qui nous attendions à changer nos Quetzals en Colóns, ils ne sont plus en circulation depuis 2001 ! Retour aux Dollars ! Nous avons même découvert ici les pièces d'un dollar !
- Sortir du Salvador
Nous
aurions bien aimé quitter le Salvador à El Amatillo avec un joli tampon ajouté à notre
collection sur notre passeport. Malheureusement, ils ne font pas ! Par contre,
le douanier nous a fait un double du papier de sortie qui doit être laissé au
policier qui se trouve à la sortie de la zone frontière. Le même douanier, découvrant qu'Alex est né à Toulouse, se met à nous parler dans un français impeccable, nous expliquant qu'il a vécu un certain temps à Marseille et qu'il connaît bien Toulouse ! Qui l’eut cru ?
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